Marmotte agent libre!

Je viens de faire un méchant beau virage dans ma vie. Je suis passé cette semaine du statut de chercheuse d’emploi à entrepreneure!

En effet, j’ai décidé de faire le grand saut dans le travail autonome et pour de bon. Terminé, la recherche d’emploi déprimante, les entrevues et les rencontres du troisième type avec des recruteurs blasés pour obtenir des positions précaires ou des contrats à temps déterminé déguisés en poste de rêve! Je suis devenue une agente libre! Et ça me va bien! J’ai vraiment l’impression que je brise enfin le cycle de la marmotte dans lequel je me suis empêtrée (voir mon premier article sur ce blogue intitulé Le jour de la marmotte!).

Je reviens aux sources de ce que j’ai toujours aimé faire dans la vie et ça sera mon gagne-pain! Je vais désormais consacrer mon temps à aider du monde à mieux communiquer en mettant à contribution le meilleur de mes connaissances. Je vais être maître de mon temps et utiliser les journées de vie qui me reste pour mon profit. On dit que le temps c’est de l’argent… me voici donc riche de temps pour bâtir, écrire, créer et faire en sorte que mes talents ne soient plus gaspillés sur l’hôtel sacrificiel du marché du travail.

Et plus besoin d’attendre de la reconnaissance qui ne vient pas! Je vais m’évaluer moi-même et mon porte-monnaie va me servir de boss. Il saura me dire si mes clients sont heureux de mon travail. Ses attentes (à mon nouveau boss)? Que je le nourrisse suffisamment pour qu’il soit bien portant. Je vais prendre le temps de bien faire les choses pour qu’il se sente rassasié et je vais redoubler d’ardeur quand il me dira qu’il a une grosse faim.

Je sais, je sais, je vais devoir travailler fort… On me la dit souvent cette phrase, comme si je n’avais pas toute ma vie travaillé fort! J’ai travaillé très fort pour obtenir mes diplômes et pour faire le métier dont je rêvais et d’essayer d’en vivre. J’ai aussi travaillé fort pour me mettre en valeur, pour être une employée modèle, pour comprendre les attentes pas toujours cohérentes de patrons plus ou moins allumés. J’ai aussi travaillé fort pour me convaincre, en vain, que je pouvais aspirer à l’ultime rêve du salarié : la stabilité.

Finalement, ce que j’ai appris le plus de toutes ces années de travail, c’est comment ont peu devenir serein face à l’instabilité, voir, la précarité. C’est peut-être ce qui devrait être tout en haut de la liste de mes compétences dans mon CV : « Elle sait se débrouiller étonnamment bien dans un contexte d’instabilité et de précarité ». Ceci dit, je trouve aujourd’hui que mon niveau de vie est plus qu’appréciable.

C’est pourquoi je n’ai pas du tout peur de l’avenir en ce moment. Je vais être travailleuse autonome et je vais devoir me servir de mon fameux sens de la débrouillardise pour réussir, mais je n’aurai qu’à rendre des comptes qu’à moi-même et à mes clients évidemment.

Je sais que je rejoins une belle gagne de représentants de la génération X en me lançant comme cela « en affaires ». J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour tous mes amis qui se sont lancés sans filet, avec la seule force de leur ambition. C’est maintenant à mon tour! Comme agente libre, je me sens boostée d’adrénaline et bien armée pour viser haut et très loin!

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